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 Retour à la cité ... (Pv Alénor)

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Heliadora Niridys

Heliadora Niridys


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PostSubject: Retour à la cité ... (Pv Alénor)   Retour à la cité ... (Pv Alénor) EmptySun 3 Feb à 16:26

Héliadora était de retour. De si longue années avaient passé, loin d'Alénor et de Merlin, les seules personne ayant pris soin d'elle depuis la tragique disparition de Giller, son frère adoré. Loin de Séphadora...

La jeune femme, sous les ordres d'Alénor, était partie en mission, plus précisement recueillir des informations sur une prophétie, laquelle interessait Mwourront.

Elle passa les immenses porte de bois du sompteux palais. Elle se rappellait parfaitement du chemin menant à la salle du trône. Elle traversa le hall, puis emprunta le chemin sous les colonnes menant la salle du trône dans laquelle elle espérait trouver Alénor.

Lorsqu'elle entra, la salle était vide. Une atmosphère glaciale y régnait. En attendant Alénor, Héliadora s'approcha des trois trones et s'assit sur celui qui avait appartenu à son frère, se rememorrant les bons moments passés avec lui. Des larmes se mirent à ruisseller sur son visage.
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Alénor d'Endarniel
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Alénor d'Endarniel


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PostSubject: Re: Retour à la cité ... (Pv Alénor)   Retour à la cité ... (Pv Alénor) EmptyMon 18 Feb à 19:45

Sans même s'en appercevoir, Alénor avait atteint le palais de Séphadora dans sa chevauchée effreinée. Une chance que Scélériane connut le chemin mieux que personne, Alénor n'aurait été en état de la guider. La somptueuse jument blanche se stoppa d'un mouvement imédiat dans son allure folle, ce qui eut le don de tirer Alénor de ses rêveries. Elle sauta du dos de sa monture et la caressa distraitement. Les rayons du soleil du soir se faisaient doux sur son visage, déjà illuminé d'un sourire radieux. La jeune générale déposa un baiser sur les naseaux de Scélériane laquelle se cabra et reprit la direction des grandes plaines.

Alénor se retourna afin de faire face au Palais. Il était tout bonnement magnifique. Les suprêmes rayons de l'astre d'or caressaient les hautes tours ivoires de la demeure des consuls. La jeune fille dénoua le ruban couleur d'or qui retenait ses longs cheveux mauves en natte ; elle secoua la tête et sourit de leur douceux dans son cou. Après quoi, Alénor approcha d'un pas lent et solennel des grandes marches de pierre, blanches comme la neige d'un premier soir d'hiver. Le son de ses bottes de velours contre le roc se faisait quasiment inaudible dans le silence de l'imense hall aux colonnes de marbre. Alénor écoutait, allerte, comme à son habitude. Au loin, dans le premier couloir de l'aile gauche, le rire de deux servantes lui parvenait parfaitement. Elle ferma les yeux bien qu'elle continuât son ascention. Les deux femmes semblaient rire de quelque courtisan qu'elles jugeaient audacieux à souhait... et qu'elles prendraient plaisir à piéger dans son propre jeu. Ils étaient jeunes... tous.

Alénor parvint au sommet des marches. Le haut couloir d'une longue terrasse se poursuivait sur une bonne centaine de mètres. L'allée principale était de même sol qu'allentours bien qu'elle ne fût pas parsemée de fleurs. De grâce, elle y avait échappé. Cette allée était bordée de colonnes toutes plus ouvragées que les précédentes ; elles supportaient un toit de pierre blanche, sculpté par les meilleurs. Entre les colonnes, le Soleil finissait sa course dans un ultime bain orangé. L'horizon était d'une somptueuse couleur d'or. Le ciel se fit alors plus sombre, les ténèbres gagnèrent peu à peu sur le bleu couleur marine. Tout au long de l'allée, remontant au couloir principal et aux grands escaliers du Palais, des centaines, des milliers de torches s'enflammèrent magiquement. Alénor s'avança à travers ce cortège de feu jusqu'aux lourdes portes de bois de la demeure, encore ouvertes. Deux gardes, postés de chaque côté des grands pans de bois, semblaient ne pas oser regarder directement le consul qui regagnait sa demeure. Alénor se demanda si elle était réellement si intimidante... Elle, non. Son pouvoir, certainement.

La générale s'arrêta à hauteur des gardes qu'elle salua du geste officiel - la main droite portée sur le coeur. Ils répondirent à son salut avec toute la dignité dont ils étaient capables, tout en tentant maladroitement de dissimuler leur impatience de se mettre au fait des derniers évènements. A ce qu'il paraissait, le palais avait été fort agité en ce jour. Alénor fit un récit qu'elle voulut le plus sommatif possible ; elle se garda toutefois de préciser la raison qui l'avait poussée à ne pas rentrer au Palais, la nuit précédente. Raconter aux deux hommes qu'elle avait frôlé la mort que de nouveaux amis lui avaient épargnée, puis qu'elle avait passé la nuit dans les bras d'une personne qui était devenue son fiancé lui paraissait une idée peu enviable, et de préférence à éviter. Non que ce fut pire que de raconter ces mêmes choses à Dame Annaline, mais tout de même peu enviable.

Dame Annaline... Elle avait tant pris soin d'elle au Palais. Bien qu'Alénor fut arrivée la première sur cette île, elle n'en demeurait pas pour autant la plus âgée. Dame Annaline était arrivée peu après la construction du Palais par les dieux eux-mêmes ; elle s'était occupée de la jeune Alénor tout comme si elle avait été sa nourrice depuis toujours... et l'enfant la considérait comme telle. Elle avait toujours été présente aux côtés de la générale, comme soutien, comme appui... comme mère... Dans ses félicitations comme dans ses remontrances elle restait ancrée dans le coeur de sa protégée qui n'aurait osé lui désobéir... sauf peut-être une fois. La rencontre d'Alénor et Nathaniel avait profondément bouleversé l'éducation parfaite de Dame Annaline. A l'évidence, elle ne voulait pas voir grandir son enfant ; peu importait ce qu'elle avait vécu avant son arrivée sur l'île, Atlantéis était une nouvelle naissance, donc pour Alénor une enfance nouvelle orchestrée comme celle d'une princesse par sa gouvernante. La colère de Dame Annaline lorsqu'elle avait entendu parler du bal... de la soirée avec Nathaniel... avait été sans précédent. Forcée de constater l'amour que les deux jeunes gens éprouvaient l'un pour l'autre, Dame Annaline avait rapidement accepté l'idée de les voir ensemble, puisque cela constituait le bonheur de son enfant...
... Nathaniel...

Bien entendu, il suffisait, comme de coutume, qu'Alénor s'égarre dans ses pensées au sujet de Dame Annaline pour que celle-ci paraîsse au bout du couloir. - Pourquoi n'en était-il pas de même avec Nathaniel ? - Dame Annaline courrait avec une vigueur impressionante pour son âge, si bien que les deux jeunes servantes qui la suivaient semblaient peiner à maintenir l'allure. La nourrice portait le vieux tablier gris qu'Alénor lui avait cousu, quelques années auparavant. Non qu'il fut le plus beau du Palais, Dame Annaline avait toujours adoré ce présent. Il était blanc et or, avec les armoiries de la magie ; une plume de phoenix croisée sur un grimoire, le tout surmonté d'une étoile. Symbole destiné à porter bonheur au magicien qui le portait. Dame Annaline arriva à hauteur d'Alénor le souffle à peine heurté. Les deux jeunes servantes, en revenche, semblaient épuisées de cette course folle.

Alénor serra sa nourrice contre elle ; le contact des bras d'une mère apportaient plus de réconfort que toute autre chose ici-bas. Bien entendu, s'en suivit l'entretien caractéristique... mais cette fois, la générale ne pouvait mentir. Elle simula la faim et entraîna Dame Annaline à sa suite dans les cuisines du Palais. Elles furent accueillies par les odeurs alléchantes du dîner ; Alénor s'assit à une table de bois sombre, Dame Annaline l'imita. De longues taches s'étendaient d'un bout à l'autre du meuble, rongé par les années. Les tables des cuisines étaient d'ordinaire réservées aux membres du personnel... Se fut avec un embarras prononcé que le cuisinier vint servir les meilleures parts de viande aux deux femmes, sous l'oeil sévère de Dame Annaline qui ne devait lui simplifier l'affaire. Après que le cuisinier se fut éloigné, Alénor débuta à nouveau son récit ; en beaucoup plus détaillé. Chaque détail qu'elle tentait d'omettre était décelé par la nourrice, ce qui comblait plus que largement les vides d'un récit plus que convenablement décrit. Chaque seconde passée avec Edwin fut passée au crible, Dame Annaline gardait des lèvres pincées et son célèbre regard qui ne tolérait l'oubli ne serait-ce que d'un moment. Lorsqu'Alénor eut achevé son histoire, la nourrice lui sourit et la prit dans ses bras.

Les deux femmes remontèrent les marches ensemble, Alénor se perdant dans la description parfaite qu'elle faisait d'Edwin. Ses magnifiques yeux bleus barrés de ses cheveux ébènes, la perfection de ses traits, son âme d'enfant, sa prétention et son dévouement splendides... La nourrice et son enfant riaient, du rire qu'ont les jeunes filles lorsqu'elles parlent de leur premier amour, celui qu'elles pensent éternel et sans failles... Nathaniel...

Dame Annaline, lorsqu'elles furent parvenues au deuxième étage, informa Alénor du retour d'Héliadora au Palais. Une telle nouvelle était de la plus capitale importance aux yeux de la consule qui se dut de contenir un hurlement. Héliadora était la jeune soeur de Giller. Son frère avait été tout ce qu'elle avait eu de plus cher. A sa mort, Nathaniel et Alénor s'étaient occupés de la petite fille, avec l'aide de Dame Annaline. Cependant, lorsqu'ils avaient été plus directement menacés, il leur avait été impossible de garder Héliadora à leurs côtés plus longtemps. Ils avaient donc envoyé l'enfant à Merlin, à l'autre bout des bois... ce qui avait fait de la jeune femme une magicienne hors pair. Ses talents équivalaient ceux d'Alénor, de notoriété publique. La consule les suspectait tout de même de surpasser les siens, bien qu'elle eut appris d'un Dieu. Héliadora était revenue au Palais, quelques années auparavant. Alénor, Première - et désormais seule - consule, l'avait accueillie avec une joie débordante. Les deux jeunes femmes s'étaient liées d'une amitié étroite ; Alénor avait faite générale celle qu'elle considérait comme une soeur. Il y a quelques temps, Hliadora avait été contrainte de partir elle-même en mission de l'autre côté d'Atlantéis... De toute évidence, ses pouvoirs magiques ne pouvaient être compensés, ne fusse qu'en partie, par ceux d'un quelconque chevalier.

En harpentant les couloirs qui menaient à la salle du trône, les pensées d'Alénor allèrent d'Héliadora à Edwin. Elle avait accepté sa demande. Bien entendu, elle savait parfaitement que cet avenir reflètait l'utopie... un futur parfait... Il n'en demeurait pas moins que le passé ne pouvait être ainsi fuit. Quoiqu'ils en pensent, ce qu'Alénor avait fait ne pouvait être changé, même par la plus puissante des magies... et ce qu'elle devrait faire demeurait innéluctable. Tout cela n'était qu'un rêve ; la vie d'une autre personne, d'une jeune fille libre qu'une princesse prise au piège se complairait à imaginer. L'avenit qu'elle souhaitait n'était plus à sa portée ; et ce, du fait de sa propre stupidité, de sa fièreté personnelle ! Alénor ne savait plus que penser. Valait-il mieux se leurer, et ainsi avancer avec le sourire sur le chemin de sa mort, les yeux comme bandés ? Ou était-il préférable de courir à la tristesse, au désarroi sans aucun espoir de s'en sortir ? La première option se présentait préférable, mais elle n'avait pas le droit de faire souffrir ceux qu'elle aimait pour se contourner des obstacles de sa route. Edwin disait que les secrets importaient peu ; savait-il de quoi il retournait ? Avait-il connu pire en matière de secrets ?

"NON" Ce mot résonna dans la tête d'Alénor alors même qu'elle le hurlait dans le couloir désert. Elle sentit les larmes ruisseler sur ses joues ; elle n'aurait su dire depuis combien de temps elle pleurait. Elle serra les poings et les pressa contre le mur de pierre froide sur lequel ondulait la faible lueur rougeoyante des torches. Alénor appuya son front contre la pierre glaciale et laissa libre cours à ses larmes. Cette sensation de froid intense gelait son esprit, paralysait ses pensées... Tout était si calme...

***

Alénor arriva devant les portes de la salle du trône. Elle n'aimait pas cet endroit, surtout lorsqu'on y parvenait en empruntant les escaliers depuis l'aile droite du second étage. De lourdes tapisseries recouvraient les murs ; elles représentaient de scènes de guerre, pour la plupart... Tous les âges d'un peuple qu'une seule générale avait connus. Alénor ouvrit les portes sans même frapper. Non qu'elle voulut paraître impolie, elle était tout simplement trop épuisée et tourmentée pour penser à de telles futilités - futilités qui comprenaient, bien sûr, le protocole... placé non loin de la tête de la liste.

Héliadora eut un bref sursaut, elle semblait plongée dans des pensées qu'Alénor venait d'interrompre avec son aisance habituelle. Elle laissa quelques instants à la jeune femme afin qu'elle regagne ce monde ; après quoi elle se jeta à son cou et blottit sa tête contre l'épaule de son amie. Les dieux ne surent la garder de pleurer à nouveau.
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Heliadora Niridys

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PostSubject: Re: Retour à la cité ... (Pv Alénor)   Retour à la cité ... (Pv Alénor) EmptyFri 22 Feb à 17:03

Heliadora eut un légé sursaut lorsqu' Alénor entra dans la salle du trône, elle l'avait brusquement tirait de ses pensées, elle songeait aux temps ou Giller son frère bien aimé était encore en vie et que tous deux étaient heureux sur cette île à présent plongé dans de perpetuels conflits.
Lorsque tout à coup, Alénor la serra dans ses bras, et blotti sa tête contre son épaule. Héliadora la serra dans ses bras et laissa des larmes perler sur ses joues. Elle était si heureuse de retrouver Alénor, elles ne s'étaient revues depuis si longtemps. Cette mission au fin fond de l'île lui avit sembler interminable, pour des résultats peut concluents. Elle avait rencontrer d'immondes créatures, qui lui avait usées une grande partie de son énergie, si elle est encore en vie aujourd'hui, c'est grâce à Darkeagle, son dragon, son plus fidèle compagnon avec Lyra sa louve bien aimée. Ce retour au palais était pour elle un immense soulagement, retrouver Alénor une bénédiction. C'est grâce à elle si Heliadora est toujours en vie, car c'est elle est Nathaniel qui l'on recueilli aprés la mort de son frère.

Les deux jeunes femmes étaient à présent l'une en face de l'autre, les yeux embués de larmes.

"Je suis si contente de te retrouvé ma trés chere amie..."


Dit elle en essuyant les larmes qui perlaient sur ses joues. Aucun mot n'était asségrand pour exprimer le bonheur qu'elle éprouvait en ce moment.
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Alénor d'Endarniel
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PostSubject: Re: Retour à la cité ... (Pv Alénor)   Retour à la cité ... (Pv Alénor) EmptySat 8 Mar à 13:21

Contente de la retrouver, Alénor l'était aussi, et plus encore qu'elle n'aurait su l'exprimer. Héliadora lui avait énormément manqué, d'autant plus que ces temps derniers se faisaient de plus en plus sombres et incertains.
Alénor s'assit sur le sol de marbre lorsqu'elle eut relâché Héliadora. Sa jeune amie l'imita et toutes deux s'employèrent longuement à la narration des derniers évènements. Héliadora s'était montré à la hauteur de sa mission, Alénor n'en aurait pas douté. Elle lui raconta à son tour les récentes attaques par des créatures de l'ombre et l'arrivée de nouveaux héros en grand nombre. Fait innéluctable, la guerre approchait. Les deux jeunes femmes ne pouvaient plus se défier de la vérité, chaque jour plus évidente.
Dame Annaline fit alors irruption dans la pièce, au moment même où elle était sujette des discussions des deux consules. Elle appela Alénor, signifiant clairement à Héliadora qu'elle n'avait pas besoin d'elle. Un art de mettre en évidence les choses qui n'appartenait qu'à elle.
Dans le couloir, Alénor laissa volontairement la porte de la salle du trône entrouverte ; Dame Annaline la ferma sèchement et regarda Alénor dans les yeux. Elle l'informa qu'un Héros était parvenu aux portes du palais. Alénor la remercia et partit en courant à travers les couloirs du palais...


[ suite et explications un peu plus fournies à la plage... Désolée Wink ]
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